Dried Boogers
Monday, February 28, 2005
 
des plaintes
Les petits litiges de la vie courante envahissent commissariats et tribunaux. L'année dernière, un restaurateur de la Presqu'île s'est déplacé au commissariat pour un vol de frites dans l'assiette d'un client
Un magistrat se souvient d'une plainte résultant d'une scène au rayon charcuterie de Carrefour. Une dame serait passée devant l'autre, qui l'aurait traitée de « grosse vache » avant d'être bousculée. Juste touchée à l'épaule, sans aucun blessure.
Classée sans suite, le type même d'infraction « insuffisamment caractérisée ».

Voitures et sports concernés
Bousculade, morsure, oeil au beurre noir, jupe soulevée, cheveux tirés : la justice est souvent appelée dans les cours d'écoles. La palme revient sans doute à une procédure lancée pour un « trafic de Pokémon » dans une école primaire.
Récemment, à Caluire, des parents ont déposé plainte contre un instituteur qui avait parlé « méchamment » à leur enfant.«
Recherche effrénée d'une responsabilité pénale, ou appât du gain pour obtenir des indemnités en plus des assurances, dans tous les cas on sent l'influence d'une mentalité à l'américaine dans le système judiciaire français, alors que les deux logiques sont complètement différentes, les procès ne se déroulent pas de la même manière, » estime un magistrat lyonnais, qui se souvient d'une plainte de parents contre ceux d'une enfant de dix ans : leur fils avait glissé sur une feuille dans la cour de l'école lors d'une récréation !
D'autres domaines de la vie courante suivent ce mouvement. Bon nombre de querelles d'automobilistes finissent en plaintes. Autre secteur remarqué par les magistrats : celui des terrains de sports, où les accidents ou les disputes finissent à la gendarmerie ou au commissariat.

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